Témoignages
Légendes, anecdotes ou vraies histoires ? Ces témoignages des anciens de Loucrup, transmis de génération en génération ont réussi à parvenir jusqu'à nous, grâce à M. Jean Laborde, qui est un peu la mémoire de Loucrup et que nous remercions. Et bien sûr, si vous connaissez d'autres histoires ou anecdotes sur Loucrup, n'hésitez pas à nous en faire part !
1-
Dans les années 1965-
Pas un
grand trou, 30-
Il décide
alors de vider le trou avec une pompe puis d'y descendre. Et là surprise, un grand
trou en forme d'oeuf, de deux mètres environ creusé à même la roche (du sable très
dur) et un fond plat. C'est une cachette secrète.
Il trouve au fond du trou une pierre
creusée qui devait servir de trappe.
Ce champ appartenait jadis à un dénommé "Monsieur
De Vidalai" qui employait des domestiques.
On suppose que cette cachette servait à dissimuler quelques récoltes au seigneur
afin de payer moins de redevances.
Jean Laborde nous montre la pierre qui servait de trappe à la cachette.
2 -
Les anciens de Loucrup racontaient que les Romains avaient installé un camp à Loucrup
sur la droite en allant vers Bagnères. La terre de ce monticule avait même était
transportée à coups de casque par les soldats !
Ce point est également évoqué dans
le livre du Bénaqués de l’abbé Duffourc.
Les gens de Loucrup affirmaient qu’un passage souterrain communiquait avec le camp
de Montgaillard. Puis une vigne a été plantée à cet endroit. On y trouve aujourd'hui
des châtaigniers.
Dans les années 1800, un habitant de Loucrup (famille Prat) découvre
dans la vigne, au sommet de ce monticule un parchemin. Mais ce parchemin n'était
pas écrit en français.
Heureusement, quelqu'un qui passait par là affirma pouvoir
traduire le texte. On lui confia donc le document, mais on ne vit jamais plus ni
la personne ni le parchemin à Loucrup ! On ne saura pas ce qui était écrit ...
3 -
A la sortie du village, en se dirigeant vers Bagnères, on aperçoit une croix sur la droite. Cette croix est située en limite de la commune de Loucrup car après cette croix vous êtes à Montgaillard. On l'appelle croix des Wisigoths car on raconte que les Wisigoths sont passés à cet endroit. Ce lieu s’est longtemps appelé Signal des Wisigoths.
En 1937, René Escoula dans ses "Glanes bagnéraises" (page 51) nous suggère de visiter Lourdes en passant par le Signal des Wisigoths. On employait donc encore cette expression pour le haut de la côte. Un arrêt de bus (aujourd'hui disparu) s'appelait arrêt des Wisigoths.
LES WISIGOTHS-
4 -
Des témoignages font état d'une tour à signaux dans les temps lointains sur la commune de Loucrup. Malheureusement personne ne peut situer l'endroit où elle était placée.
Si elle a existé, notre site pense que c’était en haut de la côte, sur la colline de Poueyarabe (présence d’un grand trou de forme carrée et appellation « Signal » des Wisigoths non loin).
Les tours à signaux étaient des éléments défensifs destinés à faire transiter une information d'un lieu à un autre à l'aide du feu (la nuit) et de la fumée (le jour). Ce système était déjà employé par les Romains et on en construisait encore en 1780 ! Les seigneurs qui dominaient la région utilisaient ce moyen de défense. La plupart du temps, ce dispositif avait un point central : le château du seigneur.
On trouve dans notre département une tour à signaux à Hèches et peut-
Un exemple de tour à signaux
5 -
La Reine Jeanne III d'Albret était la mère d'Henri IV. Elle fut Reine de Navarre de 1555 à 1572. Elle est passée plusieurs fois par Loucrup, notamment pour aller prendre les eaux à Bagnères (Thermes de la Reine).
Des témoignages rapportent que la Reine Jeanne s'est arrêtée à Loucrup pour faire ferrer ses mules. Elle s'est arrêtée dans une forge sur la route des Pyrénées à la maison qu'on nomme aujourd'hui "chez Haouré". On raconte que le forgeron qui vivait dans la misère, aurait bénéficié d'une certaine aisance après le passage de la reine...